2013 HS AFPA
Le conseil en évolution professionnelle
12,00 €
Denis CRISTOL
Qu’est-ce que le social learning ?
L’auteur expose pourquoi les conditions d’existence de l’humanité transforment les besoins d’apprendre. Il explore ensuite les organisations qui influencent les collaborateurs dans leurs rapports aux savoirs. Il s’intéresse enfin aux individus et à leur façon d’apprendre. La conjonction des trois familles de phénomènes atteste d’une transformation radicale des rapports aux savoirs. Dans la seconde partie, le texte met en évidence trois courants de recherche qui pourraient constituer les fondements du social learning, une notion en devenir. Sont évoqués les apprentissages collaboratifs, les apprentissages informels et les apprentissages à l’aide de technologies numériques.
Jean FRAYSSINHES
Cyberespace, cyberculture, cyberapprentissage : quels impacts sur nos modes de vie ?
Les technologies numériques de communication appartiennent désormais à notre ordinaire, et nous sommes tous devenus des « pronétaires1 », actifs ou potentiels. Avec la banalisation universelle des pratiques communicationnelles sur les réseaux numériques, le cyberespace tend progressivement à devenir un territoire, faisant partie d’un patrimoine commun à l’humanité, en introduisant le concept de cyberculture. Ce renversement copernicien a révolutionné l’économie mondiale par sa simplicité, sa rapidité d’accès, son immédiateté, contribuant ainsi à la mondialisation du commerce, des ressources, de la gestion et et de la gouvernance des entreprises, voire des Etats. L’auteur passe en revue les changements opérés par le cyberespace sur nos façons de vivre.
Hélène BEZILLE–LESQUOY, Véronique FORTUN–CARILLAT
Les usages du numérique en formation et le décloisonnement des formes d’apprentissage
La recherche à laquelle se réfère cet article porte sur une expérimentation menée dans le cadre de formations professionnelles continues d’enseignants. La recherche conduit à proposer une typologie des usages du numérique pour apprendre et se former. Elle montre comment le numérique rend possible (ou non) des synergies entre différentes formes (situations présentielles et distantes) et différents lieux d’apprentissage, plus ou moins organisés par les dispositifs et les institutions. Au-delà de ce contexte, ces résultats ouvrent des pistes de réflexion et d’expérimentation pour tout un ensemble de professionnels de la formation, et pour les organismes de formation eux-mêmes.
Pascale BRANDT-POMARES
Le rôle des outils informatisés dans l’activité de formation
Dans un contexte où les incitations à utiliser les TIC sont nombreuses, la décision d’y recourir incombe en définitive à celles ou ceux qui ont en charge la responsabilité de la formation. Or toutes les études aboutissent à des résultats mitigés quant à leur efficacité dans les processus d’enseignement-apprentissage. Cet article se propose d’éclairer le rôle des outils numériques en tant que médiateurs dans les situations d’activité instrumentée. Le développement de l’usage du vidéoprojecteur et l’appropriation d’autres outils numériques sont analysés à la lumière des théories de l’activité et de la genèse instrumentale.
Christine POPLIMONT
Dispositifs de formation à distance : interactions et régulations
Liée à l’essor du numérique, la mondialisation recycle notre rapport au temps et à l’espace. Le fonctionnement du réseau Internet, collaboratif et interactif, en fournit une illustration précise et entraîne la recomposition du système de formation traditionnel. Dans ce dernier, l’interaction est un processus dynamique d’échange et de régulation entre des individus insérés dans des contextes singuliers. L’apprenant devient alors « sujet s’autoformant », et le formateur n’est qu’un des éléments du système, garant des contenus et régulateur du cadre. La conception et la mise en œuvre de dispositifs de formation à distance par les TIVCE, asynchrones et déterritorialisés, posent un certain nombre de questions méthodologiques et conceptuelles. Les interactions y sont réduites ; le formateur doit à la fois transmettre et concevoir la relation entre l’apprenant et la machine, lequel peut rester ou sortir du cadre prévu. Les moments de régulation et d’autorégulation deviennent décisifs.
Gilbert RENAUD, Paul OLRY
Le formateur et le numérique : conditions d’une rencontre
Quel est l’impact du numérique sur les conditions d’élaboration des apprentissages ? Cet article pointe les éléments de convergence ou de divergence entre les situations d’enseignement et les conditions d’usage du numérique dans les organismes de formation. Il rappelle que le numérique est aussi accompagné d’une pression sur les rythmes de travail des formateurs, et que les conditions de sa mise en œuvre, à défaut d’être réunies, engendrent parfois un scepticisme légitime. La diffusion du numérique tend à oublier la finalité de l’apprentissage, les difficultés d’une appropriation instrumentale, et s’opère le plus souvent par des injonctions fondées sur la croyance en ses vertus. L’article évoque en conclusion les conditions d’une rencontre au bénéfice des individus, de leurs apprentissages et des pratiques des formateurs.
Capucine BRÉMOND
Conditions de l’engagement de formateur et de l’apprenant en formation à distance
La barrière virtuelle que favorise l’usage des nouvelles technologies, tout en coupant les individus d’un contact physique, peut créer une proximité d’une autre nature, libérant pour certains la possibilité d’expression. C’est sur la base de ce postulat que l’auteure a remanié les modalités d’apprentissage d’un module de FOAD qui, au fil des années, avait fini par décourager les apprenants et leur formateur. L’objectif était de faciliter les échanges, aussi bien entre pairs qu’entre pairs et tuteur. Ce dernier doit croire en l’atout de ces outils, et les investir sans les percevoir comme une entrave à la qualité de la communication, ni même comme un « ajout » à des modalités plus traditionnelles. L’article rend compte du dispositif mis en place à l’issue de trois années d’expérimentation et d’ajustements.
Cathia PAPI, Florian DAUPHIN
La formation à distance : une voie vers la professionnalisation ?
Dans un contexte de professionnalisation accrue des cursus universitaires, l’article interroge le rôle de la formation ouverte et à distance (FOAD) dans la professionnalisation des acteurs de la formation. Une enquête sur une licence professionnelle à distance fait ressortir que le couplage entre la dimension professionnelle du cursus et celle numérique du dispositif est propice à la professionnalisation non seulement des apprenants mais également des formateurs.
Carmen COMPTE, Catherine ARNAUD
Apprendre autrement pour un public nouveau : l’apport du numérique
Le développement du numérique a « boosté » la recherche et les échanges, transformant ainsi notre système économique et sociétal. Cette accélération a donné naissance aux notions de « société du savoir » et « d’apprentissage tout au long de la vie », et suppose des reprises d’études et des réorientations urgentes. Face à la demande d’un public nouveau, l’université réinterroge le système de transmission des savoirs tout en se gardant des effets de mode. La recherche menée sur un diplôme professionnel a permis d’avancer dans la connaissance de ce public, de ses réactions face à l’opportunité offerte par le numérique de découvrir de nouvelles méthodes d’apprentissage qui, par des interactivités et des scénarisations, engagent les apprenants dans la recherche de sens.
Jean VANDERSPELDEN
Le numérique ou la rencontre durable de plus en plus improbable entre l’apprenant et ses formateurs
La multiplication des usages des écrans marque la place envahissante du numérique dans toutes les sphères des activités personnelles, sociales ou professionnelles. Le numérique crée de la porosité, pour le meilleur et pour le pire ! Dans ce contexte mouvant, l’auteur éclaire les nouvelles tensions, tout au long de la vie, entre les apprentissages formels – et de plus en plus souvent informels – et leurs conséquences. Appliquées à la formation professionnelle, il propose plusieurs angles de vision complémentaires (de l’Europe à l’apprenant, en passant par les entreprises et les organismes de formation), pour illustrer le rôle-clé que les tuteurs et les formateurs vont assumer dans des actions de formation où l’apprenant sera distant. Ces actions seront immanquablement ouvertes, pour s’adapter aux nouvelles contraintes, opportunités et invitations « à apprendre » que la société numérique, dite de la connaissance, offre, ou devrait offrir, à tous.
Caroline LE BOUCHER, Jérôme ENEAU
Les réseaux d’échanges réciproques de savoirs à l’heure du numérique
Dans un contexte de multiplication des offres d’apprentissage en réseaux, à distance ou hybrides, l’article pose la question des similarités et des tensions possibles entre les réseaux d’échanges réciproques de savoirs et des dispositifs numériques de coformation. Il montre que le numérique peut être une source, non exclusive, de reconfiguration de ces dispositifs, même lorsqu’ils sont porteurs de valeurs spécifiques comme celles issues de l’éducation populaire ou de l’éducation permanente.
Jean-Baptiste LE CORF
L’industrialisation des services aux entreprises dans les secteurs des TIC
L’article porte sur les stratégies mises en œuvre par les prestataires de services aux pme dans les secteurs du numérique (web, jeux vidéo, art numérique, image en mouvement, multimédia, etc), confrontés à une double exigence : répondre aux attentes singulières de chaque pme et assurer la prise en charge d’un plus grand nombre d’entreprises malgré leurs spécificités socio-économiques, c’est-à-dire offrir un service à la fois sur mesure et de masse. Le propos s’appuie sur les résultats de douze entretiens auprès d’un échantillon d’experts-formateurs-prestataires de services aux pme de divers secteurs des TIC.
Pascal PLANTARD
La FRACTURE numérique : mythe ou réalité ?
Cet article fait le point sur la notion de fracture numérique qu’il met en perspective face aux idéologies et aux inégalités sociales et territoriales. Il redéfinit ensuite le concept d’usage et sa construction, afin de permettre aux formateurs de comprendre comment les cultures numériques modifient le rapport au savoir et les processus d’apprentissage. Il propose enfin des axes pour construire de nouveaux modèles de formation professionnelle hybride.
Mireille ANDRIBET
Le blended learning, un levier de progrès dans l’acquisition d’une posture professionnelle
L’article analyse le vécu d’un groupe de stagiaires ayant suivi une formation ouverte et à distance (FOAD). Il s’intéresse aux effets produits par le blended learning sur les apprentissages et les postures professionnelles. Dix-huit mois après leur sortie de formation, l’auteure a recueilli les avis des stagiaires sur : l’utilisation de l’informatique ; l’autoformation ; les sous-groupes et le grand groupe ; l’accompagnement par la formatrice ; le travail réflexif.
Joëlle ARNODO, Frédéric HAEUW
La société numérique : un contexte propice au renouvellement des pratiques de lutte contre l’illettrisme
Pour les plus de trois millions de personnes en situation d’illettrisme en France, l’avènement de la société numérique et des transformations qu’elle engendre, dans les sphères tant professionnelles que sociales, est porteuse de nouveaux risques d’exclusion. Mais les technologies sont aussi une chance pour penser autrement les processus éducatifs et produire des systèmes de formation mieux adaptés aux spécificités cognitives et sociales des publics concernés. L’article rend compte de ces phénomènes et apporte une vision synthétique de la manière, très nuancée, dont les acteurs de la formation d’adultes mobilisent les technologies auprès des personnes ne maîtrisant pas les compétences de base. A partir d’une analyse des changements introduits dans les organisations par le numérique et par la mise en œuvre des dispositifs d’accès aux compétences-clés, il alimente la réflexion sur la professionnalisation des acteurs, celle des formateurs en particulier.
Mickaël LE MENTEC
Capacités d’agir des disqualifiés sociaux dans les espaces publics numériques
Les espaces publics numériques (EPN) ont été créés à la fin des années 1990 pour réduire les inégalités d’accès aux technologies. Aujourd’hui, certaines personnes en situation de disqualification sociale s’approprient ces lieux pour développer des pratiques et des usages numériques inclusifs qui sont plus en lien avec leur projet de requalification professionnelle. Ils cherchent à tirer profit des ressources disponibles pour rechercher du travail de façon autonome, sans être assistés par les institutions d’aide au retour à l’emploi.
Georges MICHEL
Du mésusage de certains environnements informatiques pour l’apprentissage humain
De nombreux environnements informatiques pour l’apprentissage humain (EIAH) sont conçus mais ne sont pas utilisés. L’article propose une réflexion centrée sur la conception d’EIAH et en s’appuyant sur deux expériences. Il fait l’hypothèse que l’utilité, l’utilisabilité et l’acceptabilité ne sont pas suffisamment pris en compte au moment de la conception. Il fait aussi l’hypothèse du lien avec deux phases de préconception souvent négligées : la phase d’analyse des situations d’apprentissage indispensable pour identifier ce qui est au cœur de la compétence à acquérir ; les obstacles et les étapes de construction de la compétence.
Former des professionnels citoyens
grâce à l’apprentissage.
13,00 € – 15,00 €
2024-4
Les formations en santé.
21,50 € – 23,00 €
2022-4
Formation, coopération, émancipation. Expériences en économie sociale et solidaire
21,50 € – 23,00 €
2021-3
Didactique professionnelle et didactiques des disciplines. Filiations et ruptures
18,00 €
2019 HS AFPA
Partir des compétences transversales pour lire autrement le travail
12,00 €
2018 HS AFPA
Le conseil en évolution professionnelle : rupture ou continuité ?
12,00 €
2015 HS AFPA
Quelles pratiques pédagogiques dans l’accompagnement des publics peu qualifiés ?
12,00 €