Revue internationale de référence en formation des adultes fondée en 1969.

N°220-221

2019-4
Former demain. N° double 50e anniversaire

18,00 

Mireille CIFALI / Préserver se conjugue, même au futur

Pour réfléchir au futur, l’auteur s’en tient à l’aspect de la formation se fondant sur la rencontre entre un professionnel et des personnes en quête d’un développement, d’une place, d’un savoir. Elle envisage les dimensions vers lesquelles va son inquiétude actuelle : souci de la relation, d’un soi en rapport à un autre tenu comme un sujet ; soin d’une rencontre, d’un accompagnement, d’une temporalité nécessaire pour penser et réfléchir ; maintien d’une sensibilité et d’une qualité. Plutôt que de projeter, elle sauvegarde ce qui aurait à perdurer tout en se transformant. C’est le verbe préserver que l’auteur conjugue. Avec une double question : peut-on alerter, prévenir, retenir certaines évolutions que l’on juge destructrices d’un humain ? Comment une formation des adultes pourrait-elle apporter sa contribution ?

   

Jean-Marie BARBIER / Pour une archéologie des cultures de conception de la formation

À partir d’une analyse des thématiques abordées par Éducation permanente depuis sa création, l’auteur propose une « archéologie » des modes de conception des actions de et en formation, qu’il inscrit dans une évolution plus globale de la conception des rapports entre construction et mobilisation des sujets sociaux. Trois modes, coprésents et d’émergence successive, sont distingués : se construire pour être mobilisable ; se construire en se mobilisant ; se mobiliser pour se construire. Ces modes d’articulation peuvent être reconnus, bien au-delà de la formation des adultes, dans tous les métiers d’aide à autrui.

   

Cédric FRETIGNÉ / Les métiers de la formation… demain

Pour traiter, de manière prospective, ce que pourraient être les métiers de la formation à un horizon de moyen terme, l’auteur propose d’adopter la méthode régressive-progressive d’Henri Lefebvre. Partant du présent, il s’agit de retrouver dans le passé ses conditions de survenue pour ensuite tâcher de tirer quelques fils en direction du futur. En l’espèce, les métiers de la formation sont caractérisés, au présent, par une forte segmentation de l’espace professionnel. Leur passé a été l’occasion d’un débat fort entre acceptation ou refus de la professionnalisation. Leur futur se dessine sous le jour d’inflexions plutôt que de révolutions, l’introduction du numérique notamment ne changeant pas du tout au tout ce que former des adultes veut dire.

   

Paul SANTELMANN / Formation des adultes : fin d’un système ou fin d’un mythe ?

En France, la formation professionnelle continue a été marquée par une institutionnalisation multiforme qui a altéré l’ensemble des processus collectifs et individuels d’apprentissage par comparaison avec d’autres pays. La place donnée à la régulation administrative dans la sphère postscolaire a notamment eu comme conséquence une dévaluation des dynamiques formatives issues de la société civile, des communautés professionnelles ou des syndicats. Les réformes successives ont fragmenté la formation continue en termes de finalités, malgré un budget conséquent qui s’avère être une addition hétéroclite de financements divers, plus proche du trompe-l’œil que d’une politique vertébrée et ambitieuse. Aujourd’hui, l’enjeu écologique et la nécessité de combiner innovations technologiques et innovations sociales supposent une réappropriation, au sein du système productif, des enjeux du développement des savoirs et des compétences, dont la reconnaissance des actions de formation en situation de travail est un signal prometteur, mais dont la mise en œuvre n’ira pas de soi.

 

René BAGORSKI / Formation professionnelle pour adultes : Big Bang à tous les étages

La loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » bouleverse le système de formation et l’organisation de l’apprentissage, en accentuant l’individualisation et l’objectif de professionnalisation. En faisant de l’employeur et des branches professionnelles les décideurs in fine, en faisant de la gestion par les compétences l’alpha et l’oméga du système, on peut craindre que le libre choix qu’elle prétend offrir au salarié ne soit qu’un vain mot. Le resserrement de la formation autour de seules préoccupations économiques préempte l’avenir de l’éducation permanente.

 

Patrice GUEZOU, Bernard MASINGUE / Formation : que nous est-il permis d’espérer ?

La formation professionnelle est en perpétuel chantier. Fabriquer plus de valeur pour les citoyens et les actifs demeure cependant un enjeu. Certains immobilismes, certaines questions récurrentes instillent le doute quant à l’affirmation d’un progrès continué. dès lors, qu’est-il permis d’espérer pour les dix prochaines années ? Quelles initiatives, quels signaux faibles est-il légitime de mettre sous surveillance rapprochée pour tenter d’imaginer ce que sera la formation en 2030 ? des constantes et des hypothèses autorisent les auteurs à envisager quelques scénarios, non pour subir mais pour continuer à agir au nom de leurs convictions.

 

Luc ALBARELLO, Arnaud SALMON / La formation des adultes : entre accélération et résonance

Dans la société accélérée, la formation continuée des adultes s’est fortement développée en remplissant deux fonctions essentielles : répondre aux besoins économiques de la société ; permettre aux personnes qui n’en n’avaient pas eu la possibilité de poursuivre un cycle d’étude. Dans la modernité avancée, ces deux fonctions ont été maintenues, mais une nouvelle dimension s’y est adjointe, celle de l’aspiration à la résonance. C’est à travers ces référents théoriques d’accélération, de modernité et de résonance que la formation des adultes est ici analysée.

 

Jérôme ENEAU / Quelles perspectives pour l’autoformation ?

revenant sur cinq décennies qui ont permis de structurer les travaux scientifiques sur l’autoformation, cet article en dresse un panorama pour montrer comment les recherches ont accompagné des changements profonds, dans le monde du travail en particulier, mais aussi des évolutions sémantiques qui reflètent la prégnance toujours plus forte d’une obligation à se former soi-même pour rester employable. Encore faut-il ne pas considérer l’autoformation comme une simple injonction à « se débrouiller seul », tout comme l’idée de « se former tout au long de la vie » ne saurait être asservie à une stricte production des compétences. 

 

Sandrine VINCENT, Elsa BONAL / Bâtir un sociosystème de formation

Pour exister, les organismes de formation seront contraints de changer de modèle économique. il devront être en capacité de rechercher des fonds permettant de financer leurs investissements pédagogiques et logistiques. Que ces fonds s’inscrivent dans les grandes politiques publiques (plan d’investissement compétences, fonds européens et régionaux, etc.), ou qu’ils proviennent de fondations des grandes entreprises, du financement participatif, de l’actionnariat et de l’emprunt bancaire, la finalité sera d’assurer le financement de leur activité de recherchedéveloppement. du point de vue de la responsabilité et de l’éthique, partir à la recherche de partenaires marque une rupture. un modèle de commerce éthique est à construire.

 

David ABONNEAU / Redéfinir l’approche de la formation dans les entreprises artisanales

Les entreprises artisanales forment peu leurs salariés, particulièrement dans le BTP. a en croire de nombreux auteurs, cette distance « naturelle » serait liée au profil de leurs dirigeants ou à l’effet de taille. pourtant le rapport qu’entretiennent les très petites entreprises (TPE) à la formation continue est moins homogène qu’il n’y paraît. a partir du témoignage de dirigeants dans le cadre de l’étude conduite par l’OPCA Constructys, quatre familles de TPE ont été identifiées : réticentes, convaincues, exploratrices et stratèges, habituées. au-delà d’un simple état des lieux, cette consultation tend à accréditer l’hypothèse selon laquelle le comportement de formation des entreprises artisanales pourrait être amené à évoluer rapidement.

 

Catherine BEAUVOIS / Accompagner les transitions en mobilisant l’approche par les compétences pour garantir la liberté de choisir son avenir professionnel

L’accompagnement des transitions est le parent pauvre des discours actuels qui ne parlent plus que d’approche par les « compétences », soupçonnée d’être une modalité supplémentaire de la responsabilisation des seuls actifs contraints de s’adapter à un marché de l’emploi en évolution accélérée. Si ce risque existe, l’approche compétences ne mérite pourtant pas d’être ainsi caricaturée. outre le fait qu’elle ne pourra être mise en oeuvre que si les acteurs institutionnels parviennent à se coordonner, elle est un vrai levier d’émancipation qui doit être accompagné en tant que tel, en s’appuyant sur une politique active de certification, d’identification des compétences transversales et de qualification de l’expérience.

 

Philippe DEBRUYNE / De quoi le CPF de transition professionnelle est-il le nom ?

Dans la nouvelle loi sur la formation, le CPF de transition professionnelle a pris la suite du CIF. Les partenaires sociaux l’ont porté pour sécuriser les reconversions professionnelles, mais aussi dans une visée plus stratégique. c’est à une démarche d’hybridation de la VAE avec le parcours pédagogique qu’ils invitent l’ensemble des parties prenantes, pour mettre effectivement l’apprenant au centre de leurs pratiques. a partir de l’exemple du CPF t et de ses conséquences sociales, pédagogiques et financières, cet article met au jour la face cachée du travail réalisé par les partenaires sociaux – ici la CFDT – pour, reprenant les enseignements de Bertrand Schwartz, « moderniser sans exclure ».

 

Laurent DUCLOS / Mises en situation en milieu professionnel?: mode d’emploi

Les périodes de mise en situation en milieu professionnel (PMSMP) sont ouvertes à toute personne faisant l’objet d’un accompagnement. En dépit d’une détermination réglementaire détaillée, elles ne constituent pas en elles-mêmes leur propre mode d’emploi. Il est nécessaire, à cet égard, de clarifier les stratégies de mobilisation qui permettent de faire de cet outil un générateur d’opportunités pour les publics réputés éloignés de l’emploi, l’instrument par excellence de « l’expérience accompagnée », comme un support aux démarches visant à infléchir les comportements d’embauche des entreprises. De ce point de vue, le « bon usage » des PMSMP peut accroître sensiblement le pouvoir de valorisation des intermédiaires du marché du travail. 

 

Olivier FOSCHIA / À contrepied de l’employabilité : insérer pour former

Les stratégies d’insertion professionnelle de l’association Transfer en direction des publics en situation précaire interrogent le fonctionnement du marché du travail et de ses intermédiaires autant qu’elles ouvrent la « boîte noire » de l’entreprise et de son organisation. prenant distance avec la notion d’employabilité et les normes de jugement qui en découlent, la démarche précise sa cible d’intervention : le milieu de travail, les conditions par lesquelles on y accède et s’y maintient. En replaçant l’analyse du travail et de ses conditions d’exercice au coeur des transactions, elle rappelle le caractère situé des compétences et alerte sur la tentation de les évaluer ex nihilo.

 

Jean-Marie BERGERE / Territoires zéro chômeur : le projet est à l’envers

Une expérimentation visant zéro chômeur sur dix territoires est en cours. Elle exclut les habituelles incantations pour un retour de la croissance, ne comporte aucune menace censée stimuler une motivation que l’on soupçonne être déficiente, ni d’injonction à se former. On y parle, non plus de chômeur ni de demandeur d’emploi, mais de personne privée d’emploi, et on y affirme que celle-ci ne peut en aucun cas, et quelle que soit sa qualification, être tenue pour responsable du chômage. L’expérimentation Territoire zéro chômeur de longue durée (TZCLD), fondée sur une autre manière d’envisager le retour au travail pour les personnes privées d’emploi, souhaite aujourd’hui essaimer.

 

Thierry ARDOUIN / La formation demain, un bien commun

Interroger la « formation demain » invite à repérer les tendances du champ pour les situer dans un cadre plus large. L’article étudie les tendances perçues pour la formation demain. L’auteur analyse plus spécifiquement les tensions pour deux d’entre elles : la multimodalité de la formation et l’approche par blocs de compétences, au regard des apprenants, des formateurs, des entreprises et de l’environnement. Il interroge la formation demain au regard du droit à l’éducation et pose les finalités de la formation entre bien collectif, bien privé et bien individuel.

 

Laurent FILLIETTAZ / La compétence interactionnelle : un instrument de développement pour penser la formation des adultes

Dans un contexte caractérisé par le recours croissant au langage dans l’effectuation du travail et le renforcement des activités de services, les adultes font face à des exigences accrues en matière de conduite des interactions verbales et non verbales avec des « usagers ». Ces exigences ne laissent pas intact le champ de la formation. L’article thématise quelques-unes de ces mutations et leurs effets sur les apprentissages et la formation. L’auteur définit le concept de « compétence interactionnelle » pour cerner les exigences pratiques auxquelles les individus font face lorsqu’ils doivent ajuster leur engagement dans l’action à celui d’autres individus. Au moyen de quelques exemples récents, il montre comment ces compétences interactionnelles peuvent être développées dans le cadre de pratiques de formation.

 

Lucie MOTTIER LOPEZ / Penser l’évaluation des apprentissages comme une activité polysituée

L’article expose des éléments de réflexion sur l’évaluation polysituée des apprentissages des individus et des collectifs telle qu’elle est inscrite dans des espaces socio-institutionnels et évaluatifs. Deux axes sont discutés comme étant susceptibles d’engager une problématisation renouvelée de l’évaluation. Le premier concerne la relation référents-référés-contextes, afin d’appréhender l’activité de référentialisation au cœur de l’évaluation. Le deuxième discute l’idée d’une polycontextualité de l’évaluation. Des exemples concrets sont exposés issus d’un partenariat avec un espace de formation d’employés de commerce en Suisse.

 

Thierry PIOT / Former demain aux métiers de services adressés à autrui. Des modèles sous haute tension

Le secteur des services adressés à autrui a connu des mutations radicales, passant de la sphère domestique à celle des métiers professionnalisés, sous la houlette de l’Etat (diplômes, référentiels de compétences et d’activités…). Pour former à ces métiers, plusieurs défis majeurs sont à relever conjointement, qui comportent des risques et des opportunités : un monde numérique et connecté, une population vieillissante, des clivages économiques rendant la société plus inégalitaire. Les services adressés à autrui auront à prendre en compte une fracture silencieuse qui ne pourra être réduite qu’en privilégiant, dès la formation, une approche humaniste qui mette les usagers au centre des dispositifs qui leurs sont adressés.

 

Jérôme GUERIN / Former les enseignants-chercheurs à enseigner : une situation privilégiée pour penser l’université de demain

Au moment où l’université organise de nouveaux cursus pour répondre aux besoins particuliers des étudiants en formation initiale et continue, cet article examine la question de la formation des enseignants chercheurs et de ses évolutions prévisibles à moyens termes. L’obligation légale de se former est envisagée comme une opportunité pour construire et penser la formation de demain à l’université. Cette contribution expose une démarche de conception d’ateliers coopératifs pluriprofessionnels inédits, s’inscrivant dans un programme de recherche à visée pragmatique en sciences de l’éducation et de la formation. L’objectif est de faire des ateliers des espaces potentiels de développement, d’émancipation et de construction d’une culture d’action, où l’apprentissage est pensé comme le produit d’une activité conjointe.

 

Daniel FAULX / Kurt Lewin, un penseur d’hier pour la formation de demain

L’enjeu de cet article est de questionner de quelle manière les théories, les concepts et les pratiques de Kurt Lewin peuvent être appliqués à la conduite du changement et à l’apprentissage. Dans le cadre d’un partenariat entre une organisation orientée vers des pratiques agricoles plus respectueuses de l’homme et de l’environnement et un service universitaire, l’auteur montre quelle conceptualisation des pratiques et quelles propositions ont résulté du croisement de l’expérience de terrain et des théories de Lewin, le tout au service de la formation d’aujourd’hui et de demain.

 

Joris THIEVENAZ / Pour une approche micrologique de l’expérience en formation d’adultes

Cet article propose d’examiner les bases d’une manière de faire de la recherche en formation des adultes qui relève d’une approche micrologique de l’expérience. il s’agit non pas de présenter une nouvelle méthode de recherche à proprement parler, ni de définir un nouveau concept scientifique, mais d’aborder les fondements d’un postulat à la fois épistémologique, théorique et méthodologique, orienté vers l’étude des transformations minuscules et des processus infinitésimaux peu observés ou auxquels il n’est pas accordé suffisamment d’importance et qui, pourtant, participent à la formation du sujet.

 

Luc RIA, Cyrille GAUDIN / Enseigner autrement à l’université : vers une nouvelle culture de la formation ?

Si le cours magistral apparaît comme un format pédagogique culturellement fortement ancré, il est de plus en plus discuté à l’université dans des contextes de massification. Menée dans le cadre du programme technologique Néopass©, l’expérimentation d’une pédagogie plus interactive a été conduite avec un enseignant-chercheur. L’article s’attache à décrire sa transformation professionnelle et à montrer le potentiel « capacitant » de la scénarisation vidéo de cette transformation pour ses pairs. (rubrique « Ressource »).

 

Jean-François MARCEL, Lucie AUSSEL, Dominique BROUSSAL / Penser la formation à partir d’une recherche-intervention

Cette recherche-intervention vise à outiller des moniteurs d’atelier en établissement de service d’aide par le travail face aux difficultés liées aux évolutions et aux transformations de leur travail. Elle se prolonge par la conception d’une formation destinée à l’ensemble des moniteurs de l’institution, formation fortement ancrée dans l’étape initiale. Au travers de l’analyse de cette démarche, l’article interroge l’articulation entre recherche et formation, et propose la mobilisation d’un troisième terme (l’intervention), triptyque sous-tendu par la participation. (rubrique « Retour d’expérience »).

 

Maryvette BALCOU-DEBUSSCHE / Réduire les inégalités d’accès aux savoirs en santé

En prenant appui sur les apports des sciences de la santé et des sciences humaines et sociales, l’article propose un retour réflexif sur les recherches en littératie en santé depuis deux décennies, dans des contextes pluriels. Centré sur une réduction des inégalités d’accès aux savoirs en santé, le dispositif « nids d’apprentissage en contexte ordinaire » nourrit le débat scientifique et sociétal en questionnant la façon dont sont développées, en France et à l’étranger, les recherches-interventions à visée de transformation sociale.

 

Daisy CUNHA / Travail et littératie : des questions en suspens

L’article s’intéresse aux salariés brésiliens confrontés à l’invisibilité croissante de leur travail. L’auteure a recueilli le récit de leurs difficultés et de leurs stratégies, dans un contexte de tertiarisation, d’innovation technologique, de place croissante donnée au numérique. Son analyse met en évidence un écart paradoxal entre l’importance des compétences langagières, en particulier à l’écrit, et celle de l’expérience des salariés, et un affaiblissement de la politique de formation des jeunes et des adultes. (rubrique « Regard »).

 

Barry J. HAKE / L’éducation permanente et le Conseil de l’Europe : le rôle oublié des réseaux français

L’article a pour but d’analyser les formes sociales de la circulation transnationale des idées politiques et pédagogiques associées à l’éducation permanente. A ce titre, le Conseil de l’Europe a offert, durant les années 1960-1970, un espace transnational privilégié pour la circulation de l’idée d’éducation permanente. L’auteur propose de revisiter et de mettre en évidence le rôle joué par les réseaux français aux niveaux national, transnational et international, notamment à travers les actions de développement de politiques éducatives de la fin des années 1950 à la fin des années 1970. (rubrique « Histoire et mémoire »).

 

Yves SCHWARTZ /L’agir évaluatif entre ses deux pôles

Ce texte reprend l’essentiel de la conférence prononcée par Yves Schwartz au 31e colloque de l’ADMEE-Europe?: « Entre normalisation, contrôle et développement formatif : évaluations sources de synergies ? », Lausanne 8-10 janvier 2019.(rubrique « Partage »).

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